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La perte de donnée – Direction le laboratoire !
À son arrivée, un disque subit un test de fonctionnement et, si celui-ci s’avère positif, une tentative « d’imaging » sur un serveur — ce n’est que possible dans 25% des cas —, pour le reste c’est un problème physique.
Même si Kroll Ontrack est capable de traiter des disques issus d’un PC incendié et/ou noyé par l’eau des pompiers, c’est souvent un crash matériel avec atterrissage sauvage de la tête de lecture sur les plateaux ou un composant usé qui reste la cause première des disques durs endommagés.
Pour information, au moment de notre visite, la branche nord-américaine de la société venait de se voir confier la récupération des disques et informations d’un data center suite à un incendie et au traitement de lutte contre celui-ci.
Et oui, ne l’oublions pas, le Cloud ne représente ni plus ni moins que des disques durs.
Pour les pièces usagées, encore une fois, il ne s’agit pas de réparer le disque, mais de le rendre fonctionnel, le temps de faire une image.
Attention, ici, on parle d’une image qui comprend toutes les données, mais aussi les informations sur les composants du disque pour que l’image soit parfaitement exploitable, quel que soit le système qui écrivait sur le disque.
Il faut en effet imaginer que votre disque pourrait être issu d’un système en Raid 0, et qu’il faut l’associer à un autre disque pour « reconstruire » la partition, dans ce cas, l’image doit être parfaite pour que l’association réelle/virtuelle fonctionne.
Une fois l’image réalisée et placée sur l’un des serveurs DRIP (format maison) capables de monter les images stockées comme des disques durs (et non comme le fait Windows en montant l’image d’une partition). Comme l’expliquait au préalable le maître des lieux, c’est sur l’image que la tentative de récupération va se faire et non sur le disque.
Les techniciens doivent sauver vos données, certes, mais il leur est interdit de prendre le risque d’effacer celles qui sont encore présentes sur le support et qui pourraient disparaître lors des opérations de récupération. Ici, toute la partie récupération est donc » virtuelle « .
Une fois la reconstruction réalisée, les données récupérées, l’ensemble sera transféré sur un support choisi par le client. À lui ensuite de tester chacun des fichiers car, les devis de Kroll Ontrack le rappellent, il y a les fichiers récupérables à presque 100%, ceux qui le sont moins et ceux qui ne le sont pas. Sauf que récupérable ne veut pas dire fonctionnel ! Et il serait difficile à une société, quelle qu’elle soit, de garantir que les centaines de milliers de fichiers d’un disque de 4 To sont opérationnels sauf à les ouvrir un par un.
C’est donc dans un silence et un recueillement assez monacal que les spécialistes maison dépiautent, remontent, soudent, dessoudent, redémarrent puis sauvent vos informations qu’elles soient locales ou distantes. Une opération, longue, difficile, basée sur des longues heures de développement d’outils logiciels et matériels sans certitude de réaliser un sans-faute.
Mots-clefs : composants, disque dur, données perdues, DRIP, effacement, endommagé, HDD, Kroll Ontrack, laboratoire, liste, PC, récupération de données, salle blanche, SSD, Windows
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